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Figure masculine Songye brune à quatre visages, RDC - Art tribal africain.

Figure masculine Songye brune à quatre visages, RDC - Art tribal africain.

Prix habituel $459.14 USD
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Promotion Épuisé
Ce millésime de Songye masculin, aux quatre visages orientés dans quatre directions différentes, est étroitement lié à celui des Luba, auxquels ils sont apparentés par des ancêtres communs. Selon la tradition, Kongolo, fondateur du premier empire Luba au XVIe siècle, était un Songye. Longtemps en guerre, les Songye et les Luba formèrent plus tard une alliance pour combattre les Arabes. En 1887, afin d'empêcher leur extermination, un sous-groupe Songye, les Nsapo, s'installa en territoire Lulua et, grâce à cette migration, créa un style de sculpture original. La structure sociale était dirigée par un chef assisté d'innombrables sociétés secrètes. À l'origine, l'initiation des jeunes garçons se déroulait dans le cadre de l'institution du buhishi, mais celle-ci disparut au début du siècle. Les Songye utilisaient un grand nombre de fétiches et d'amulettes, appelés boanga, pour assurer leur succès, leur fertilité et leur richesse, et pour les protéger des forces hostiles comme la foudre, ainsi que de maladies comme la variole. Très répandu dans cette région, le féticheur préparait le boanga avec des ingrédients magiques qu'il émiettait et mélangeait, obtenant ainsi une pâte conservée dans une corne d'antilope suspendue au toit de la maison. Lorsque le chef de famille devait voyager, il en faisait fabriquer une nouvelle qu'il emportait avec lui. La divination permettait aux Songye de découvrir les causes d'un malheur. Le devin, le nganga, posait des questions au consultant, qui tenait un instrument qu'il frappait. Outre les amulettes, qui n'ont pas toujours une forme humaine, on trouve de grandes figurines appartenant au féticheur, qui les manipulait avec des bâtons lors du rituel de la pleine lune. Ces figures adoptent une posture hiératique, les mains posées sur un abdomen pointu ; elles ont un visage allongé au front arrondi, de grands yeux en amande, de lourdes paupières bombées et une bouche en forme de haricot ; le cou est parfois cerclé et les épaules sont carrées. Au sommet de la tête, une corne ou des plumes renforcent son apparence inquiétante. Le visage est couvert de clous. Un rappel de la variole. Des bandes de cuivre ou de laiton augmentent le pouvoir magique de la statue, vêtue de plumes et de peaux, et portant un petit sac de potions. Les énormes pieds sont intégrés au socle, une pratique que l'on retrouve également chez les Chokwe. Les fétichistes utilisaient des statuettes montées sur un piédestal, le contenu magique étant fixé par un clou au sommet du crâne. "
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